Un collègue veut me signifier que l’urgence existe depuis longtemps, depuis même l’époque de Nathalie, la personne qui le précédait dans son poste : « C’était un besoin urgent sous Nathalie » me dit-il.
On peut comprendre un tas de chose !
Un collègue veut me signifier que l’urgence existe depuis longtemps, depuis même l’époque de Nathalie, la personne qui le précédait dans son poste : « C’était un besoin urgent sous Nathalie » me dit-il.
On peut comprendre un tas de chose !
Gratin dauphinois, rôti de veau cuisson lente, mousse chocolat. Les choses les plus évidentes sont souvent les meilleures.
Mon beau sapin n’est pas roi des forêts. C’est un immense arbre synthétique que nous montons et démontons chaque année. C’est plus écolo et puis « ça fait moins de bazar par terre ».
Chargé d’une quantité de boules rouges, de pommes de pin et de guirlandes lumineuses, il ressemble à ces sapins que l’on voit dans les grands magasins new-yorkais.
Je me revois enfant me mirant dans le reflet d’un boule, béat d’admiration.
Le journaliste, grâce à sa bonne marraine la fée ou par ses études poussées et sa riche expérience de vie, a acquis la clé de lecture que ne possède pas le commun des mortels. Le voilà donc en situation, voire dans le devoir, d’initier, de vulgariser et de révéler. Le lecteur quant à lui est un benêt auquel seule la surface des choses apparaît sottement.
Alors, on décrypte beaucoup dans la presse et, curieusement, moins elle est spécialisée, plus elle décrypte. C’est qu’apposer « décryptage » sous le titre principal lui donne un lustre et une profondeur et lui apporte un double-fond prometteur de mille sens cachés.
Jugez-en vous-même :
Tous ces exemples sont réels. C’est facile et amusant. Epluchez les joues de kiosque ou allez sur le site d’un média (de qualité). Mettez « décryptage » comme argument de recherche pour aller puiser dans la mine des archives. Cliquez en salivant. Dégustez.
Le Café romand est une institution lausannoise sise à la place Saint-François. Une de ces brasseries qui n’a pas changé un détail depuis sa fondation en 1951. Même décor, en partie même personnel et bien sûr même carte.
Le mardi, c’est pot-au-feu. Depuis toujours. Le même goût, le même aspect, le même plaisir.
Une stabilité rassurante !
Tout est hors de prix ou plus simplement sans prix (comme s’il s’agissait d’un musée). Les seules ventes que j’ai vues en deux heures sont celles de l’entrée et de la buvette…
Belle exposition de Borgeaud, peintre vaudois, 1861-1924. J’ai particulièrement aimé sa dernière œuvre : la chambre blanche.
Monique s’était beaucoup intéressée à mes cafignons, géniale invention helvétique. Mais je n’avais pas pu la renseigner sur l’origine du mot qui sonne plus provençale qu’alpine.
Hier, Monique m’envoie un article qu’elle a trouvé sur internet au sujet des fameux cafignons.
Curieux, je suis le lien.
Ouarf ! C’est une page de ce blog !!! Voir mon article du jeudi 9 septembre 2010
LOL MDR :-)) comme on dit de nos jours.
Je prends au vol un débat entre deux hommes politiques. C’est à la radio. Je n’ai donc ni image ni surtitre pour savoir de qu’il s’agit. Les noms des invités me sont inconnus. Les questions de l’animateur me laissent supposer qu’il y a un homme de droite et un rose-vert.
Par jeu, j’écoute pour tenter de deviner lequel est de quel bord. Vingt minutes d’échanges, de débat, d’invectives, de prises de position et de rodomontades.
Résultat : j’ai été incapable d’identifier l’appartenance politique en me basant uniquement sur le discours.
Comme dit Mix et Remix : « Il faut sortir de la pensée unique. Là-dessus, tout le monde est d’accord. »
(lien pour voir l’image)
http://champsautrement.canalblog.com/archives/2010/08/28/18915768.html
La côte près de Mallacoota
J’avais pris cette photo lors d’une promenade en février dernier. Je trouvais à ce bout de côte australienne un air bien breton.
J’ai peint très vite de manière presque brouillonne, en tout cas hâtive. Sans doute pour me défouler de toute la minutie mise dans le précédent tableau.
Je suis particulièrement fier de ce petit dernier. Peut-être pour la première fois depuis que je peins (vingt ans), je trouve que c’est de la vraie peinture. J’aimerais tellement le montrer à Roger Paul Froidevaux, mon premier maître de peinture. Hélas, il est mort en 1998.
Un collègue me raconte être allé à une réunion, « épaulé de son bras droit ». Un truc à se faire mal, non ?