Ça porte malheur.
Ça porte malheur.
Bon an neuf à tous !
C'est de saison, les bonnes résolutions, non ? Je reprends ce blog avec l'assiduité des premiers jours, au minimum la résolution des premiers jours. Cela m'a même manqué et puis c'est une manière aussi de donner de mes nouvelles à ma famille et à mes amis.
De retour au bureau après les fêtes de fin d'année. Retrouvailles et récits de vacances qui, curieusement, tournent souvent à la recette de cuisine.Désolé de l'interruption de nos émissions due à une grosse surcharge de travail qui ne me donne que peu de temps pour écrire (passe encore) mais tout simplement pour avoir mes petits bonheurs. Certains de mes jours sont tellement exclusivement professionnels, de l'aube au crépuscule, que je ne trouve rien à dire ici. J'ai bien sûr quelques motifs de satisfaction au bureau mais je trouve déplacé de les mettre ici. Je vole tout de même parfois quelques minutes pour quelques notes dans mon calepin. Je vais donc combler partiellement les deux mois écoulés en exploitant mes gribouillis.
Je prie mes affidés de bien vouloir excuser cette interruption involontaire de blog. La période chargée que je traverse ne m’a momentanément pas permis l’assiduité requise pour poser mon œuf quotidien.
Allez, promis, je m’y remets et au trot.
Est-ce qu’on peut poser un œuf en trottant ? Dans la vraie vie, non. Mais dans la blogosphère, tout est possible !
Un gros orage hier soir a grillé mon modem. Je suis coupé du monde. Un horrible sentiment de solitude m’envahit. Ce doit être le syndrome de Robinson.
Les médias nous rappellent que ces deux phénomènes de société coiffent ensemble Sainte Catherine. Curieux hasard du calendrier et étrange rapprochement.
Un couple s’installe une la table voisine. Manifestement, ça ne va pas fort entre eux. Sans écouter vraiment, je capte qu’ils sont en train de s’engueuler. Lui murmure. Elle lève les yeux, le fusille du regard, s’agite sur sa chaise. Excédée, elle se lève comme pour partir. Le patron du restaurant qui n’a pas compris la situation entre eux pense que la cliente veut changer de chaise. Il s’approche : « Il y a un problème ? ». Les deux répondent spontanément et simultanément : elle « Non, pas de problème » ; lui « Oui, nous avons un problème. »
Michel Leiris ne disait-il pas : « Une stupéfiante aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations. »